vendredi 20 septembre 2013

Grands défis du quotidien


Au mois de mai, je m’étais lancée un défi personnel : courir la Parisienne sous les couleurs de Nivea. 

6,7 km d’une course exclusivement féminine pour une bonne cause avec des copines et pour une marque que j’affectionne. 

Un beau programme qui m’a rendue euphorique. 


J’étais très fière d’annoncer cela car mon mari est un grand sportif qui désespère de me voir faire si peu…

J’étais également très fière de me lancer dans cette aventure  car si Sophie n’avait pas émis l’idée dans le groupe je crois que je n’aurais jamais eu l’idée de m’y inscrire…

Bref, un défi un peu fou, complètement contre-nature,  de ceux dont on sait qu’on sera d’autant plus heureuse !


J’ai commencé à m’entraîner et je me sentais gagner par le plaisir de la course, de cette liberté indescriptible que l’on peut ressentir en courant et du sentiment de se sentir VIVANTE !

S'entrainer pour être prête !
Cela aurait du être MON grand défi et j'aurais dû écrire un article plein d'enthousiasme vantant les mérites de l'effort et du dépassement de soi ...

Malheureusement au mois de juillet, une mauvaise chute a réveillé mon genou déjà affaibli par une rupture des ligaments croisés. J’ai entendu un craquement affreux et une douleur terrible est venue m’envahir. Cette douleur m’accompagne depuis. 

Je dois faire des exercices avec un élastique et aller à la piscine mais plus de course pour le moment… 

Résultat la Parisienne est devenue un doux rêve. Je me suis quand même présentée sur la ligne de départ dimanche et j’ai adoré l’ambiance et l’énergie qui en est ressortie !

Une Sophie toujours prête à rigoler !
L'échauffement géant et fatal ...

Dans un Paris ensoleillé !

Dream in blue

J’ai même été tentée de me lancer dans la course finalement faisant fi de ce foutu genou… 

Mais un pas de zumba endiablée a mis fin à mes espoirs car de nouveau j’ai entendu ce craquement !

Je me suis sentie déçue et presque en colère ! En colère parce que je reste affaiblie et déçue parce que je n’arrive pas encore à dépasser « mon problème au genou » comme je l’appelle .

J’envie les enfants qui peuvent sauter et courir partout. Je me rappelle de la souplesse et de l’énergie que j’avais aussi enfant et je me demande où elle est passée…
Je m’interroge aussi souvent sur mon inaptitude à me dire que cette fois, c’est sûr je vais me remettre au sport…

Ou sont passées mon énergie et ma volonté ?

Je suis mince, j’ai  tendance à me dire que ça suffit …
Mais être bien dans son corps, ce n’est pas seulement avoir les formes que l’on souhaite, c’est surtout être bien de l’intérieur.

Je m’en rends compte à mesure que les années passent et je me dis que je devrais en tirer les conséquences…

Finalement, j’ai franchi la ligne de départ en marchant et je n’ai pas eu la motivation de finir la course dans ces conditions !


Je n'aime pas faire les choses à moitié et en même temps, je suis prête à admettre les échecs

6,7 km, une course vraiment aisée et pourtant un véritable défi pour moi aujourd’hui car je n’aime pas rester sur un sentiment mitigé.

Je les ferais ces 6,7 km, à la Parisienne ou ailleurs , demain ou dans 6 mois …

La vie est faite de ces petits défis quotidiens. Certains nous semblent insurmontables et pourtant un jour on se dit qu'avec de la volonté on peut y arriver.

Mais parfois il faut du temps et accepter que ce n'est pas le moment.


Regarder vers le haut !


3 commentaires:

Anonyme a dit…

je me fixe d'y aller l'année prochaine, avec les collègues... Tu viens ? !

Madame Moustick a dit…

L'année prochaine on la court ensemble ?

Michèle a dit…

Bravo, je me dis chaque année que je vais le faire et non !