Une semaine vraiment particulière quasi surréaliste tant
elle a été riche en émotions. Je suis passée par tous les stades, un
chamboulement émotionnel comme je ne l’avais encore jamais connu.
Il y a incontestablement un avant et un après cette semaine de janvier.
Je n'ai d'ailleurs quasiment pas fait de photos comme la plupart des participantes à ce RDV.
Une note positive pour commencer parce qu’il faut toujours
laisser la lumière prendre le dessus.
Ma fille a fêté ses 6 ans mardi. Elle était tellement fière et heureuse, tellement pleine de joie, tellement lumineuse, tellement enfantine. Son sourire d’enfant si pur et bienveillant est la seule chose que je veux retenir de cette semaine.
A partir de mercredi, mon monde et notre monde a basculé.
Basculé en découvrant qu’une personne jeune et qui nous est
chère allait partir. Mercredi nous sommes partis la voir une dernière fois. C’est
terrible de voir une personne qui n’en a pas l’âge s’avancer vers sa mort.
Terrible et terrifiant…
Basculé quand le même jour on découvre l’impensable, quand à
la tristesse personnelle s’ajoute la tristesse universelle de découvrir l’horreur…
Pendant trois jours la France a retenu son souffle, scotchée
aux infos sur les écrans des TV ou sur les fils d’actualité des téléphones.
Comme tous les français, je suis passée par l’incompréhension, la peur, la tristesse, la réflexion sur notre monde, l’envie de liberté, l’envie d’ailleurs, la fierté mais aussi la douleur.
Vivant à Paris, dans l’est parisien, à quelques centaines de
mètres de la Porte de Vincennes, je me suis sentie encore plus concernée. D’ailleurs
mes proches m’ont appelée vendredi après-midi, dans un élan irrationnel mais si
touchant.
Trois jours pendant lesquels le monde avait les yeux rivés
sur notre pays.
A cette actualité exceptionnelle et si lourde s’est ajoutée une autre actualité, celle d’une famille, de ma famille, vivant un drame interne.
Ironie du sort, elle a tenu pendant ces trois jours qui ont marqué notre pays et s’est éteinte vendredi 9 janvier 2015 dans l’après-midi.
A la fin de la journée, j’ai été cherchée les enfants à la
sortie de l’école avec une furieuse envie de les serrer fort et de les embrasser.
L’assaut final n’avait pas encore eu lieu, nous étions suspendus aux nouvelles …
Son assaut final à elle avait eu lieu et nous en
connaissions déjà l’issue. Il n’y avait plus d’espoir possible.
De cette semaine affreuse et douloureuse, je ne sors pas
indemne, doublement touchée.
Il y aura un avant et un après. Je sais d’ailleurs que la semaine prochaine sera encore très lourde.
Il y aura un avant et un après. Je sais d’ailleurs que la semaine prochaine sera encore très lourde.
Mais il y aura toujours le sourire d’un enfant pour nous faire voir la lumière.
<3 toutes mes condoléances :-(
RépondreSupprimerJe pense bien à vous ma Virginie. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerJe t'embrasse très fort <3
RépondreSupprimerje pense très fort à toi et à ta famille.
RépondreSupprimerje vous embrasse très fort toi et les tiens, toutes mes pensées vous accompagneront cette semaine, je vous souhaite beaucoup de courage!
RépondreSupprimerréfugie toi dans le sourire de tes loulous <3 <3 <3
Je vous embrasse très fort, enorme pensées ... et tu as raison, chaque sourire de leur part, c'est comme une bouffée d'oxygene qu'ils nous donnent dans des moments si difficiles ! Je suis avec vous ... kiss elo
RépondreSupprimerJe t'embrasse
RépondreSupprimerOui comme la lumière éclaire nos jours, les enfants éclairent nos vies.
RépondreSupprimerPapito
Je suis vraiment désolée pour vous. Bon courage dans ces moments difficiles :-/
RépondreSupprimerJ'ai les larmes aux yeux en te lisant. Plein de gros bisous en ces jours bien difficiles ...
RépondreSupprimerPlein de pensées pour toi et pour ta famille...
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Oh je n avais pas vu.....désolée...
RépondreSupprimerCourage et en effet profitons des bons moments tant qu ils sont la
Gros bisous
Pleins de pensées pour toi et ta famille <3
RépondreSupprimerTu écris toujours si simplement et si bien
RépondreSupprimerJe pense a toi . Si seulement les enfants savaient a quel point ils nous aident
Bon courage