Oui j’ose la paraphrase littéraire pour vous raconter la
visite de l’usine Mousline que j’ai faite il y a quelques semaines en compagnie
de Mimi Moustick et de Turbigo Gourmandises car il y a un côté belle histoire
chez cette marque iconique.
Petite fille des années 80, on peut dire que j’ai grandi en
mangeant de la purée Mousline. La marque avait révolutionné la purée en la
proposant sous un format inédit, rapide et pratique sauvant les diners des
workingmum de l’époque. Super simple, la purée Mousline se présente en flocons
de pommes de terre auxquels il suffit d’ajouter de l’eau, du lait ou même du
beurre ou du gruyère pour les plus gourmands.
J’aimais beaucoup cela et j’adorais aussi manger les flocons
seuls.
Pourtant, l’esprit bio étant passé par là, je n’en ai jamais
fait à mes enfants. Les paquets de purée Mousline n’ont jamais franchi les
portes de ma maison pour plusieurs raisons.
- Je privilégie le fait-maison et je trouve que faire de la purée n’est pas bien compliqué.
- J’étais restée sur une fausse idée : un produit un peu démodé, et fade.
- J’avoue que je l’avais bannie aussi car pour moi un produit industriel est souvent « trafiqué »
Bref la purée Mousline avait été reléguée au fond de ma
mémoire d’enfant jusqu’à ce qu’on me propose de visiter l’usine de la marque
basée en Picardie, le royaume de la patate !
Tout est alors revenu : la chanson, l’un des best-seller
des hits publicitaires… Le goût, je l’aimais un peu épaisse, pas trop diluée
afin que l’on sente les petits flocons de pommes de terre…
C’est cette histoire qui m’a donnée envie d’ouvrir à nouveau
mon cœur à la purée de mon enfance.
Levée à l’aube ou presque, me voici en route pour l’usine
située à Rosières en Santerre avec mes copines et Anais la chargée de projet.
Nestlé s’est lancé dans un vaste programme d’ouverture de
ses usines au public et a créé #Cestmoiquifabrique afin de rassurer les
consommateurs. Tout comme je l’avais fait chez Bledina, je suis convaincue qu’aujourd’hui
les marques de l’industrie agroalimentaire ont tout intérêt à montrer ce qui se
cache derrière leurs produits.
C’est une démarche nécessaire afin de rassurer et de s’inscrire
dans une nouvelle forme de communication. Aujourd’hui les consommateurs sont
exigeants, dubitatifs parfois critiques. Et c’est assez normal quand on connait
les pratiques qui ont eu cours il y a quelques années.
Ouvrir ses usines était donc nécessaire pour tous les géants de l’alimentation et cela a un double effet : rassurer le consommateur et obliger l’industriel à s’améliorer.
Nous avons été extrêmement bien reçu par les équipes à tous
les niveaux.
D’abord nous avons eu une petite présentation de la marque
et de son histoire avant de revêtir notre costume obligatoire d’enquêteur pour
partir à la découverte de l’usine.
Je peux dire que je commence à être une « experte
es-usine » mais à chaque fois j’apprécie cette visite : voir les
machines, le processus de fabrication depuis le moment où les pommes de terre
sont livrées par les agriculteurs, en passant par le temps du tri, de la
cuisson et de l’épluchage jusqu’à la transformation en purée grâce à un mode de
cuisson vapeur comme à la maison.
Puis grâce à d’énormes cylindres, la purée est transformée
sous nos yeux en immense feuilles de patate déshydratée qui seront réduites en
flocons. Seul le meilleur de la pomme de terre est gardé.
Le processus de fabrication est très simple et semble ne
subir aucun ajout de produits.
Une fois réduite en flocons, la préparation est conditionnée
sur place et emballée dans un emballage carton.
L’usine favorise la recyclabilité des produits et il y a peu
de pertes.
Il y a finalement peu d’étapes ce qui rassure.
L’accent est aussi mis sur la qualité des pommes de terre (4
variétés sont utilisées), le local (les producteurs viennent tous de la
région), le contrôle (des outils et des vérifications sont utilisées à toutes
les étapes de la fabrication) et l’humain (nous avons croisé des salariés qui
avaient 40 ans d’ancienneté).
Lors d’une visite au labo, nous avons pu goûter toutes les
variétés de purée proposées et j’ai pu constater qu’il y avait désormais
beaucoup de recettes : la purée traditionnelle, celle au beurre ou au lait
de Normandie, à l’Ancienne….
Et cette année, la grande nouveauté vient de 3 recettes à
base de purée mais pas seulement : céréales potiron et pommes de terre ;
3 céréales (mais, avoine et épautre) et pommes de terre et lentilles curry doux
et pommes de terre. J’ai adoré la dernière qui est particulièrement savoureuse.
Lors de cette visite, nous avons pu parler sans tabou de la
fabrication, nous avons vu le processus sans interruption et avons même pu
tester les machines.
Cela m’a rassurée sur l’ensemble du produit et alors que je suis repartie avec une série de paquets, je n’hésiterai pas à en refaire à la maison.
C’est le produit pratique, facile qui sauve les repas de la semaine mais c’est aussi un produit sain préparé avec peu d’ingrédients (pommes de terre à 99 %) qui convient à toute la famille.
C’est le produit pratique, facile qui sauve les repas de la semaine mais c’est aussi un produit sain préparé avec peu d’ingrédients (pommes de terre à 99 %) qui convient à toute la famille.
Mon nouveau défi est de la réussir aussi bien que celle de ma maman !
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